L'État et ses bras armés financiers (la Banque publique d'investissements, la Caisse des dépôts) sont pris en grippe par la Cour des comptes. L'entreprise publique n'est plus le modèle qu'elle incarnait au siècle précédente — y compris au niveau social, explique les sages. La Cour explique que l'actionnariat public est « rarement » le remède le plus adapté pour contrer « la perte de compétitivité et la désindustrialisation de l’appareil productif national ».
Les tenants de la nationalisation, que l'on rencontre aussi bien à gauche qu'à droite, en seront pour leurs frais. Car la situation financière des entreprises dans lesquelles l'État joue le rôle d'actionnaire coûte cher aux finances publiques : bien souvent, ces sociétés nécessitent des recapitalisations qui représentent des coûts importants pour l'actionnariat. Et quand l'État est actionnaire, il doit aussi mettre au pot.
La Cour des comptes demande un rétrécissement du portefeuille d'actions détenu par la puissance publique, qui se monte actuellement à environ 100 milliards d'euros. Ou bien une diversification des investissements de l'État. Le message sera-t-il entendu alors que la campagne électorale commence à battre son plein ?
Les tenants de la nationalisation, que l'on rencontre aussi bien à gauche qu'à droite, en seront pour leurs frais. Car la situation financière des entreprises dans lesquelles l'État joue le rôle d'actionnaire coûte cher aux finances publiques : bien souvent, ces sociétés nécessitent des recapitalisations qui représentent des coûts importants pour l'actionnariat. Et quand l'État est actionnaire, il doit aussi mettre au pot.
La Cour des comptes demande un rétrécissement du portefeuille d'actions détenu par la puissance publique, qui se monte actuellement à environ 100 milliards d'euros. Ou bien une diversification des investissements de l'État. Le message sera-t-il entendu alors que la campagne électorale commence à battre son plein ?